Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi a eu, mercredi à Ifrane, une série d’entretiens avec plusieurs de ses homologues arabes, en marge de la 38ème session du Conseil des ministres arabes de la Justice.
Ainsi, M. Ouahbi s’est entretenu avec les ministres de la Justice libanais Henri Khoury, mauritanien Mohamed Mahmoud Ben Cheikh Abdoullah Ben Boye, palestinien Mohamed Shelaldeh, et libyenne Halima Ibrahim.
Au cours de ces entretiens, M. Ouahbi a mis en relief les étapes importantes et les grands chantiers de réforme du système judiciaire national conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI et en application des dispositions de la Constitution de 2011. Il a, par la même occasion, donné un aperçu sur la particularité de l’expérience du Maroc dans le domaine de la Justice et des mécanismes de coopération entre les institutions concernées par l’action judiciaire et juridique dans le Royaume.
M. Ouahbi s’est, également, attardé sur les réformes importantes et les chantiers ouverts du système judiciaire notamment la chantier de modernisation et de numérisation, de formation et qualification des ressources humaines, et de consolidation de l’efficacité judiciaire.
Ces entretiens ont été l’occasion d’examiner les moyens de consolider la coopération dans les domaines d’intérêt commun, tout en oeuvrant à échanger les expériences et les expertises à même de hisser les institutions judiciaires des pays arabes.
De leur côté, les ministres ont salué la position du Maroc qui soutient toujours les pays arabes et affiché leur volonté de renforcer la coopération avec le Royaume dans le domaine de la Justice.
Ils ont de même exprimé leur souhait de bénéficier de l’expérience marocaine en matière judiciaire notamment dans le domaine de la législation et des peines alternatives.
Les travaux de la 38ème session du Conseil des ministres arabes de la Justice ont débuté par le tenue de la 70ème réunion du comité exécutif du Conseil.
Cette réunion, qui se tient à l’invitation du secrétaire général de la Ligue des États arabes, intervient à un moment où la région arabe connaît de grands défis en matière de lutte contre le crime organisé et le terrorisme.
Cette session, de deux jours, se veut aussi une étape importante vers le renforcement des mécanismes de coopération arabe et internationale dans les domaines juridique et judiciaire.