La ville de Fès a abrité, mercredi, les premières conférences publiques dans le cadre des Rendez-vous de la Philosophie organisées du 7 au 10 novembre courant.
Cet événement est organisé à l’initiative de l’Institut Français du Maroc, à Fès, Marrakech, Casablanca et Rabat, et réunit des philosophes, des penseurs, des intellectuels dans le cadre de débats constructifs en présence du public. Cette édition des » Rendez-vous de la Philosophie » qui réunit 34 penseurs, chercheurs et écrivains du Maroc et de la France, s’est ouverte, à Fès, en présence de doctorants issus d’universités publiques et privées.
S’expriment à cette occasion, la directrice de l’Institut français de Fès, Véronique Dan a exprimé sa grande joie de recevoir cette pléiade d’intellectuels et de chercheurs et des étudiants intéressés par le développement de leur esprit critique, soulignant l’importance de ces rencontres, qui s’inscrivent dans le cadre du programme culturelle du l’Institut Français « Art et Rue », et qui visent à renforcer l’échange sur des sujets d’actualité.
A cette occasion, le chercheur Bruno Nassim Aboudrar a donné une conférence sur le thème « L’abstrait marocain des années 1960 », dans laquelle il a passé en revue les courants et les écoles artistiques marocaines les plus importantes de cette période, en s’attardant sur des oeuvres d’artistes européens qui s’inspirent des patrimoines marocain et arabo-islamique. Dans une déclaration à la MAP et à sa chaîne d’information M24, l’écrivain et chercheur Idriss Kiskes a fait savoir que ces rencontres, appelées auparavant « Nuits de la philosophie », sont organisées pour la première fois au Maroc, soulignant que les Rendez-vous de la Philosophie constituent un espace pour la formation des étudiants et des enseignants dans la pensée philosophique et critique mais aussi des lieux de débats intellectuels et philosophiques destinés au public.
Outre les débats et les tables rondes, ces rencontres prévoient l’organisation d’un concours de dissertation en philosophie au profit des élèves du baccalauréat, a-t-il indiqué.