Précarité: l’INDH au chevet des enfants abandonnés 

L’accompagnement des enfants abandonnés constitue l’un des axes majeurs de l’intervention de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) à Meknès et ce, à travers son programme « Accompagnement des personnes en situation de précarité ».

 

L’une des nombreuses actions de l’Initiative en faveur de cette catégorie a concerné le Centre « l’Annexe du Nid », au quartier de Bab Jdid, lequel relève du Centre « Nid » créé en 1988 par la Fondation Rita Zniber dans la capitale ismaélienne. Ce centre accueille et prend en charge les enfants abandonnés sur différents plans dans le but d’améliorer leurs conditions de vie. C’est ainsi que l’INDH a contribué à la mise à niveau et l’équipement de plusieurs espaces au sein de ce centre, notamment la bibliothèque et la salle multimédia. Ces opérations ont permis à cette structure d’accueillir les enfants bénéficiaires en leur offrant un cadre répondant aux standards requis et à leurs attentes sur les plans social, éducatif et sanitaire.

Ces opérations font partie de 140 projets réalisés par l’INDH dans le le cadre des efforts déployés pour lutter contre la précarité au niveau de la préfecture de Maknès, a indiqué à la MAP, Driss Aarab, de la division de l’action sociale (DAS) de la préfecture de Meknès, ajoutant que ces actions ont concerné la création, la réhabilitation et l’équipement de plusieurs structures dédiées aux jeunes en situation précaires et aux enfants abandonnés.

Un total de 223 projets d’un investissement global de 151,44 MDH ont été programmés entre 2005 et 2020 par le comité provincial du développement humain (CPDH) de Meknès pour accompagner les personnes en situation de précarité au niveau de la préfecture.

Ces projets réalisés en collaboration avec les partenaires locaux, ont porté notamment sur la création et la réhabilitation de deux complexes sociaux et seize centres d’accueil ciblant 11 groupes vulnérables, selon la la DAS.

L’INDH et ses partenaires ont contribué, également, aux efforts d’entretien et d’équipement de ces centres tout en les dotant de 22 bus de taille moyenne pour assurer le transport des bénéficiaires. Ils ont mobilisé, par ailleurs, une enveloppe de près de 10 MDH pour couvrir les dépenses de fonctionnement de ces structures.

L’INDH a assuré 52 pc de la totalité du montant alloué à la mise en place et la gestion de ces structures à caractère social, selon la même source. Ces projets qui s’inscrivent dans le cadre du programme d’accompagnement des personnes en situation précaire de l’INDH, portent sur l’appui de plusieurs associations actives dans le domaine de la prise en charge de cette catégorie de citoyens, en particulier ceux souffrant d’un handicap outre l’insertion socio-économique des femmes.

Ces opérations, qui bénéficieront à près de 2.588 personnes, concernent notamment l’élargissement de centres de prise en charge des enfants handicapés, des personnes âgées et celles souffrant de maladies mentales, l’acquisition de médicaments outre la mobilisation de contributions à la gestion de centres dédiés aux enfants à besoins spécifiques au niveau de la préfecture.

Depuis son lancement en 2005, l’INDH a accompagné les populations les plus vulnérables à travers son programme de lutte contre la précarité. Cet accompagnement consiste essentiellement en la prise en charge des bénéficiaires dans des centres spécialisés tels que les centres d’accueil pour enfants abandonnés, les centres pour personnes à besoins spécifiques, les maisons de retraite, doublée d’une démarche de réinsertion socio-économique.

Dans sa Phase III, l’INDH vise à améliorer la qualité des services fournis dans ces centres et cible prioritairement 11 catégories vulnérables, réparties en trois groupes. Il s’agit de l’assistance aux personnes âgées, malades ou à besoins spécifiques, l’appui à la réinsertion socio-économique et la protection de l’enfance et de la jeunesse.